Dec2005/Jan2006
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Dans les jours qui suivirent l'éruption éphémère du 29 novembre 2005, le gonflement de la zone sommitale et la reprise de la sismicité, ont conduit l'Observatoire Volcanologique à pronostiquer un nouveau réveil de La Fournaise d'ici la fin de l'année. Le 26 décembre en début d'après-midi, une crise sismique alerta les volcanologues sur l'imminence d'une éruption. Vers 16h00, l'activité sismique migrait en direction du Nez Coupé de Sainte-Rose, et une fissure de 150 m de longueur s'ouvrait vers 17h15, près du cratère Faujas, à une altitude de 2040 m. Quelques minutes seulement après le début de l'éruption, nous arrivions sur place avec Alain Gérente.

Cet épisode éruptif cessait son activité vers 20h00,après seulement 2h45 d'activité, mais la crise sismique continuait dans la zone du Nez Coupé de Sainte-Rose.
Vers 23h00, une seconde fissure éruptive s'ouvrait à 1600 m d'altitude, dans le rempart de Bois-Blanc, au pied du Nez Coupé de Sainte-Rose, dans les hauteurs de la Plaine des Osmondes.
Les fontaines de lave particulièrement spectaculaires cette nuit-là, provoquaient la formation d'un énorme nuage rougeoyant, visible jusqu'à l'île Maurice située à 200 kms.
Sur place dès le lendemain vers 05h30, plusieurs points de sortie étaient encore actifs. Sous la pression des gaz, une fontaine de lave de 70 m de hauteur s'échappait du point le plus actif.
Les coulées très fluides restaient très actives jusque dans l'après-midi du 28 décembre, où le front de coulée avait atteint l'altitude de 450 m, à une distance de 2,7 kms de la route nationale.
L'activité faiblissait progressivement durant les jours suivants. De faibles projections au niveau du cratère en formation, avaient été observées, ainsi que quelques coulées de lave ne dépassant que rarement 1 km de longueur.
Une reprise très nette de l'activité était observée à partir du 06 janvier, et tout particulièrement entre le 08 et le 10 janvier, où l'augmentation du débit de lave a permit aux coulées longues de 3 à 4 kms d'atteindre une nouvelle fois le Grand Brûlé jusqu'à l'altitude de 400 m.
L'activité chutait brutalement dans la nuit du 10 au 11 janvier. Le cratère s'effondrait sur lui-même et seules quelques minuscules coulées étaient encore observées.
Ce type d'activité résiduelle très faible persistait jusque dans l'après-midi du 18 janvier, date à laquelle le trémor éruptif cessait, marquant la fin de l'éruption.
Réunion

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GEOGRAPHIE
La Réunion n'est que la partie émergée d'une énorme construction volcanique de 7000m de hauteur reposant sur le plancher océanique à 4000m de profondeur. L'émergence s'est effectuée il y a environ 3 millions d'années.
Ile tropicale située dans le sud-ouest de l'Océan Indien
Réunion / Paris (France): 9180 km
Réunion / Port-Louis (Ile Maurice): 210 km :
Réunion / Tananarive (Madagascar): 880 km
Réunion / Johannesburg (Afrique du Sud): 2825 Km
Superficie : 2512 km2
Longueur : 70 km - Largeur : 50 km
Circonférence : 240 km

HISTOIRE
La Réunion n'a pas connu de préhistoire humaine et selon le naturaliste Jean- Michel Probst, dans une approche biologique, l'homme doit être considéré comme une espèce introduite.
C'est aux Portugais que l'on doit la découverte de la Réunion (les Arabes avaient probablement déjà observé
« la montagne de feu dans la mer ») Grâce à leur longue entreprise pour contourner l'Afrique et rejoindre l'Asie(15e et 16e siècle), Pedro Mascarenhas découvrit les trois îles qui forment les Mascareignes en 1516 (Réunion, Maurice, Rodrigue). Jusqu'au 17e siècle elle fût un paradis de ravitaillement en eau douce et en viandes fraîches pour les navigateurs de l'époque qui ne restaient sur l'île que le temps de remplir les cales et de faire des réparations. Ce n'est qu'en 1665 que les Français effectuèrent le premier véritable peuplement de l'île.

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